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 Ombres (acarre)

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acarre
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words have no end

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MessageSujet: Ombres (acarre)   Ombres (acarre) EmptyMar 16 Fév - 17:19


Ombres



❝ profiter de l'instant présent est une nécessité.

Explications - je me lance pour la première fois dans la rédaction d'un récit, en partie tiré de mes expériences réelles, en partie tiré de mon imaginaire.
En plus - toute ressemblance avec des personnes réelles ne serait être que fortuite. De même, si certains lieux existent bel et bien, beaucoup de modifications sont faites pour faciliter le récit.

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MessageSujet: Re: Ombres (acarre)   Ombres (acarre) EmptyMer 17 Fév - 10:44


Personnages




Au fur et à mesure de leurs apparitions dans mon récit, je rajouterai des informations sur les personnages.

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MessageSujet: Re: Ombres (acarre)   Ombres (acarre) EmptyMer 17 Fév - 10:48


Prologue




Région zurichoise, Suisse
21.09.2016, 18:34


Lorsque la porte de la chambre s’ouvrit et que leur chef fit irruption dans la pièce, les soldats comprirent immédiatement que quelque chose d’important se passait. A en juger par la posture sérieuse de leur supérieur, mais également par ses traits tirés, leur soirée n’allait pas être tranquille.

— Bon on stoppe tout et on m’écoute !

Le ton d’André était sans appel, l’ordre lancé d’une voix brève d’un homme habitué à l’autorité. Ron Allado fut le premier à réagir, refermant rapidement son livre, un quelconque roman d’heroic-fantasy, pour se redresser. Presque aussi rapidement les cinq hommes présents dans la chambre se mirent en position d’attente devant leurs lits, les bras dans le dos, les jambes légèrement écartées.

— Où sont Alex et Erry ? Demanda André en remarquant l’absence de deux membres de son équipe.

— Aux toilettes, lâcha Oscar en étouffant un rire amusé. Alexandre Huguenin et Erry Amadio passaient pour ceux de l’équipe à passer le plus de temps sur le trône, ce qui donnait lieu à de nombreuses moqueries.

André soupira. Malgré le fait qu’il soit le chef de cette équipe, composée de neuf soldats, leurs relations étaient avant tout basées sur l’amitié et la confiance. Il ne s’agissait pas uniquement d’un groupe de neuf soldats régis par la hiérarchie et l’obéissance. Si ces deux derniers planaient sur eux en permanence, ils se considéraient tous comme des frères, et agissaient en tant que tels.

— Tant pis pour eux, je vous donne les informations et vous les transmettrez. Je viens de recevoir des ordres du commandant Kohler selon laquelle notre équipe doit être prête à partir pour minuit. J’ignore encore quelle mission va nous être confiée, mais j’ai rendez-vous dans … sept minutes avec Kohler. Allez manger, faites vite. Je vous donne rendez-vous en salle de briefing à 19:30. Questions ?

Devant la négation de ses hommes, le chef d’équipe hocha la tête en lâchant un sourire en coin, avant de s’éloigner rapidement.

— Bon appétit alors. Et Denis, éteins-moi cette musique de merde.

L’équipe s’esclaffa, rompant la tension et le sérieux qui s’étaient installés. Obéissant en grommelant une quelconque injure à son supérieur, Denis attrapa son ordinateur, baissant le volume, la voix d’un quelconque chanteur hispanique diminuant fortement.

Denis, bien que né en Suisse d’un père péruvien et d’une mère helvétique, avait passé toute son enfance en Amérique latine, vivant aux côtés de ses grands-parents paternels. Ayant vu ses parents périr sous les balles d’hommes à la solde du Sentier Lumineux, Denis s’est très tôt engagé dans l’armée péruvienne. Sa motivation et son côté souriant, ainsi que le fait qu’il arrive à faire la différence entre son travail de militaire et sa vie privé lui avaient permis de se tailler une solide réputation, jusqu’à son intégration dans les Ombres.

A peine la porte fermée, le groupe se relaxa, la plupart des hommes se posant sur leurs lits respectifs. Deux mois s’étaient bientôt écoulés depuis leur dernière mission, une escapade d’une semaine en Lybie afin d’y récupérer une équipe de trois journalistes de guerre. Et hormis quelques contusions ainsi qu’une ou deux estafilades, le groupe s’en était particulièrement bien tiré. Bon d’accord Oscar était resté quelques semaines à l’arrêt à cause de deux côtes cassées, mais ce n’était, pour ces jeunes hommes, qu’un petit détail insignifiant. Mais depuis cette mission, les hommes n’avaient fait que s’entrainer, encore et encore, se perfectionnant dans leurs techniques et tactiques sans relâche. Oscar fut le premier à prendre la parole, sa bonne humeur prenant le pas sur l’importance de la situation.

— On va enfin repartir en mission ! Je suis sûr que c’est ça ! Vous pensez qu’on va aller où ?

— Muchacho reste tranquille, répondit Denis. Tu te souviens de la Lybie ? Tu faisais le malin et après t’es resté au lit un moment.

Tous lâchèrent des rires amusés, car même s’ils se moquaient d’Oscar suite à ce « petit » accident, chacun dans cette équipe était prêt à marcher jusqu’en enfer pour chaque membre du groupe.

— C’était pour te protéger, toi t’aurais crevé ! Se redressant, il enfila sa veste en treillis vert-kaki. Bon on va manger, vous avez entendu le chef.

Tous finirent de s’habiller rapidement, les gestes devenus automatiques au fil des années. La moyenne d’âge de cette équipe de neuf adultes tournait autour des vingt-cinq ans, ce qui en faisait l’un des groupes de combat les plus jeunes du monde. Mais tous se côtoyaient presque régulièrement depuis leurs dix-huit ans, voire avant pour certains, aussi ils passaient pour des vétérans, du moins de leur point de vue.

Malgré le soleil qui se couchait peu à peu à l’horizon, balayant leur petite caserne d’une aura orangée et d’une douce chaleur, les huit soldats se déplaçaient vêtus en parfaite syntonie : bottes de combat graissées et parfaitement lassées, pantalons retroussés à l’intérieur des chaussures, t-shirt glissé à l’intérieur, mais invisible sous leurs vestes verdâtres. Une casquette terminait l’habillement de base, l’absence de grade mais l’insigne sur leurs épaules représentant un rond noir, l’Ombre, les identifiait clairement. Personne dans la caserne ne pouvait les ignorer. De plus ils portaient tous à la ceinture un holster dans lequel trônait fièrement un pistolet SIG, chargé évidemment, chose que seuls les Ombres se permettaient, leur temps de réaction comptant parmi les plus rapides.

Finalement la soirée, pendant laquelle ils avaient simplement prévu un film ensemble, allait se révéler bien moins tranquille. Aussi la bande d’amis se rendit à la cantine dans l’optique de profiter du repas. Rapidement certes, mais après tout ils ignoraient de quoi serait fait leur prochain ravitaillement.



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